Le manque d’infrastructures, les lacunes institutionnelles et culturelles, sont quelques-unes des causes liées à une utilisation limitée de l’AGOA par les pays éligibles bien que cette loi leur offre de nombreuses opportunités.
Le 16ème Forum Ministériel de Coopération Economique et Commercial
ETATS-UNIS/AFRIQUE ouvert mercredi veut définir une nouvelle approche qui permettra aux pays éligibles à la loi AGOA de faire du commerce un véritable levier de développement socio-économique de leurs pays.
Une approche qui doit s’inscrire dans la dynamique tridimensionnelle du forum de Lomé à savoir : « produire, transformer et commercialiser » afin d’accroitre la part des pays africains en général et en particulier ceux éligibles à la loi AGOA dans le commerce mondial.
« Le thème de ce Forum « Les ETATS UNIS et l’AFRIQUE : partenariat pour la prospérité à travers le commerce» nous encourage à examiner les actions qui nous permettront de saisir les opportunités de l’AGOA pour être compétitif sur le marché américain et profiter des avantages et faire augmenter les revenus à nos populations pour une Afrique prospère et épanouie » a rappelé Bernadette Legezim-Balouki, ministre togolais du commerce et de la promotion du secteur privé.
Le premier ministre Komi Selom Klassou, à l’ouverture des travaux, a souligné le rôle de la réduction de la pauvreté par la croissance économique que joue l’AGOA.
« Au regard de sa finalité qui est de réaliser les conditions d’une prospérité partagée en agissant sur les leviers de la lutte contre la pauvreté, le partenariat instauré par l’AGOA doit être sans cesse évalué, repensé et amélioré pour rester efficace » a exhorté le chef du gouvernement.
Au sortir du forum le 10 août, les participants africains comptent trouver avec leur partenaire américain, des solutions aux difficultés liées à la mise en œuvre dans leurs différents pays de cette importante loi pour le développement du commerce ; ce sera également une occasion d’envisager le futur de leurs relations commerciales après 2025 qui marque la fin de cette coopération économique AFRIQUE-ETATS-UNIS).
LEGEZIM-BALOUKI voit « Une Afrique prospère et épanouie » à travers l'AGOA.
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